A toi dans 2000 ans (un amour iconoclaste)
À toi dans 2000 ans
À toi dans un monde inique où je ne suis plus.
À toi, une douce muse qui n’a pas connu l’homme que je fus,
mais dont l’absence à accompagné mon vécu.
À toi que je n’ai ni côtoyé ni enlacé mais dont la présence en vie m’a maintenue.
Je t’écris depuis une ère rustre et lointaine,
Dans laquelle j’ai marché de 1000 pas sans jamais te trouver.
J’ai rampé dans un monde qui a méprisé ta présence, ta vigueur et ta féminité.
Je t’ai aimé et t’ai protégée sur cette sphère plate galiléenne.
Je t’ai protégé sans te voir,
Fermé puis ouvert mon cœur pour y croire,
Pour que sans peur tu puisses apercevoir les flammes de mon cœur que tu as fait battre.
Je t’écris, las cet exil, las d’un émoi sans écho.
Là où l’Homme entends mais n’écoute pas, aperçois mais ne ressent pas,
reste à la surface mais ne se sustente pas.
Là où l’Homme d’une alchimie transparente devient pierre,
un roc s’amenuisant jusqu’à l’extinction des âmes.
En ton absence, je ne suis devenu qu’une ombre,
Car la lumière resplendit désormais trop pour ma rétine,
une lumière qui m’illumine pour qu’un jour tu me vois.
A toi dans 2000 ans, si tu lis un jour ce pamphlet,
Saches que tu es la rivière de mes yeux,
Là où les battements de ton cœur ne sonnent plus creux
Tu sauras que l’homme que je suis aura penser à ton aura avant ton corps,
Ton cœur avant ta volupté, ta main et ta sécurité.
Et si un jour je ne suis plus,
Saches que l’homme que je fus n’aura eu cesse de penser à ton vécu.
Ce monde est fait de cendres sempiternelle.
Mais comme un phénix, tu m’as fait renaître sous les flammes éternelle de l’amour.
À toi dans 2000 ans
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