Léopold II et le calvaire vécu par le Congo

Le roi génocidaire Léopold II 

                    A des milliers de Kilomètres de la souffrance, un roi exulte en comptant son or, Léopold II tient le Congo dit Congo belge un quart de siècle sous son égide. Un an avant sa mort, le pouvoir passe à la Belgique tenant le Congo Jusqu'en 1960. Léopoldville y devient Kinshasa. Au XIXs, Léopold II ne fut qu'un simple prince qui ne pesait pas bien lourd en comparaison à l'empereur d'Allemagne ou bien la reine Victoria.  Il avait fait comme adage : L’État c'est moi. Il fut alors naturel pour lui que la Belgique fut alors sienne.  

Selon lui, seul une colonie lui permettra d'atteindre la grandeur à laquelle il aspire. Grand mégalomane, il a tenté des dizaines de fois d'en obtenir sans succès. Cet individu vivait avec 100 ans de retard par rapport aux autres pays comme la France ou l'Angleterre qui disposaient de leurs colonies. Selon lui, la colonie était la pour  rapporter de l'argent au pays et non le contraire. Les pays colonisateurs avaient quant a eux beau exploiter les pays colonisés, ils investissaient de l'argent dans ces pays pour y faire construire des routes ou des hôpitaux. 

Léopold II fit croire par l'intermédiaire de Henry Stanley (un explorateur britannique)  de prime abord qu'il vint pour apporter la civilisation et répandre la religion chrétienne au Congo, il n'en fut rien. 

                                      Historique des événements : 

1885 : Conférence de Berlin, la rive gauche du fleuve Congo est reconnu comme propriété du roi. Aucun africain n'y est convié. Elle accorde au roi tout ce qu'il demande. 

1885 : un décret stipule que Les terres vacantes congolaises deviennent propriété de la Belgique. 

1891 : les produits de la foret appartiennent a l état, les indigènes ne peuvent les exploités. 

En un tour de main, Léopold II transforma le Congo en un vaste camp de travail forcé. La terreur et le travail forcé deviennent donc monnaie courante sous son joug hégémonique. 

Dans les années 1890, l'invention du pneumatique par l'américain Dunlop en fait découvrir une seconde : le caoutchouc dont le Congo regorge même si elle a pour première richesse l'ivoire. Cette exploitation du caoutchouc s'est fait dans un fleuve de sang lorsque Léopold II déclara que ce qu'il faisait la-bas était un devoir chrétien envers les africains. 

De multiples châtiments furent infligés aux indigènes congolais.  Des villageois fouettés à la chicote, un fouet fait de peau de rhinocéros séché au soleil infligeant des douleurs inimaginables. 

Le nombre de morts ne fit qu'augmenter graduellement. Les soldats de Léopold II eurent pour ordre de rapporter la main des cadavres congolais. Ils reçurent donc chacun un nombre de cartouches avant chaque expédition afin de prouver aux officiers qu'aucune n'a été gaspillé. Une main coupé pour chaque cartouche devait donc être rapporté. Ces mains furent ensuite brûlé pour mieux être conservé, des mains d'enfants, de femmes et d'hommes. 

Le rapport entre officier et indigènes colonisé se voit donc coercitif avec une omnipotence total belge. La rébellion ne se voit pas possible en raison de la grande peur que ces derniers infligeaient aux indigènes congolais. 

Le caoutchouc exploité fut amené au port d'Anvers. La ville tient le nom d'un géant dont la main fut coupée et jetée par un soldat romain. Symbolique ou non, on y remarque un parfait parallélisme avec la situation du Congo Belge. 

Statue d'Anvers 

L'adage personnifié "le caoutchouc c'est la mort"  représente parfaitement la situation. On passe de 1880 a 1920 de 20 Millions à 10 millions d'habitants. 

Le moment de vérité fatidique s'effectue toute les deux semaines lors de la récolte du caoutchouc. Cela finissait souvent par la caresse du fouet de la chicote lorsque les objectifs n'ont pas été atteints. 

Freeze Corleone "S/o Congo" : 

https://www.youtube.com/watch?v=yKixyW04acQ

Entretien avec une jeune congolaise (Crédit : @emmganga)
Podcast entre elle et moi bientôt disponible sur Soundcloud. Se référer à mon compte instagram (@diezripley) et ma story "blog" pour plus de détail. 

Déroulement de l'entretien avec @EmmGanga :

Présentation.

Rétrospective, passé de sa vie de jeune racisée.

Sa vision de l'africanité et du wokisme en France. 

Le racisme anti-blanc.

La colonisation et le Congo.

Vision du panafricanisme.


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