Les réseaux sociaux et leur environnement anxiogène







Omniprésent et quasiment omnipotents dans nos vies de tous les jours, les réseaux sociaux peuvent avoir de bons cotés comme de moins bons. Ils permettent d'enrichir les interactions sociales entre les individus et de mettre en avant leur image. Cependant, l'image que ces personnes montrent d'elles correspond t-elle vraiment à la réalité ? Avec l’accroissement constant de l'utilisation des smartphones, les réseaux sociaux qui en sont liés sont eux aussi de plus en plus utilisés. De récentes études démontrent que l'utilisation excessive du smartphone et des réseaux sociaux conduit vers des troubles pathologiques tel que la dépression ou l'anxiété. Cela peut également rendre addict. 

58% des français déclarent avoir leur mobile 24H/24H avec eux ; 41% le consultent au milieu de la nuit et 7% répondent à leur message dans leur lit. Alors qu'ils sont censé à priori générés du divertissement  auprès de ses utilisateurs, les réseaux apportent une grande probabilité de souffrance et de problèmes psychologiques. Quelles seraient donc la cause de ces troubles ? Le plus évident, que ce soit par des raisons comme facebook ou instagram est la publication de photos, d'une routine qui laisserait penser que les autres vivraient une vie meilleure et plus remplis que la notre. 

Regarder un couple poster son quotidien épicurien et idyllique amènerait à la frustration et une dévalorisation interne.


 

Le F.O.M.O


Ensuite, il y a aussi la crainte lorsque l'on est pas sur les réseaux sociaux de rater quelque chose. On appelle ce phénomène Fear Of Missing Out (F.O.M.O) On ne cesse de scruter ces réseaux, notamment twitter pour être informé sur l'actualité ou simplement des derniers ragots. Tout le monde le sait, le bas peuple aime le sang et les flammes. Il sera donc ravi d'apprendre que telle ou telle personne est dans la sauce sur twitter et cela alimentera sa journée. On veut aussi savoir les informations sur les autres que l'on ne peut voir dans la réalité. Un F.O.M.O élevé conduit souvent à une faible estime de soi. 

Ces personnes utilisent les réseaux pour obtenir une reconnaissance sociale qu'elles n'ont pas dans la vraie vie à travers des likes, favoris, retweet qui deviennent de véritables monnaies d'affections. Cette monnaie permet de déterminer la place de l'individu au sein de ces réseaux. Si par exemple elle obtient de nombreux likes sur ces photos instagram, elle aura comme sentiment d'avoir cette validité sociale qu'elle n'a peut être pas dans la vraie vie. 



Une perte de temps 


Beaucoup de personnes ont aussi le sentiment de perdre leur temps sur les réseaux en ne faisant rien de constructif. Si les individus les trouvent stimulent à court terme, ils ont tendance à éprouver un sentiment de culpabilité sur le long terme par rapport au fait de négliger d'autres activités au détriment des réseaux. Les internautes se rendant sur ces réseaux espèrent aussi se sentir mieux en y allant, mais souvent c'est le contraire qui a lieu. 


L'hallucination sonore


42% des adolescents déclarent qu'ils seraient dévastés s'il devaient passer plusieurs jours sans leur smartphone. Cette anxiété d’être éloigné  de son smartphone ou de ne pas pouvoir l'utiliser s'appelle la nomophobie contraction de "no-mobile-phonia". Il s'agit de la crainte de ne pas marcher continuellement avec son portable sur soi. Une utilisation excessive du smartphone crée chez son utilisateur des hallucinations. Il entendra donc son téléphone vibrer annonçant ainsi une notification alors qu'en réalité il n'en est rien. Ce phénomène est assez répandu et source de stress étant donné que la moitié des personnes interrogées selon l'étude souffrent de ces hallucinations. Elles sont aussi observées chez les personnes ayant besoin de popularité sur les réseaux, la moindre notification leur fera penser que leur popularité croît. 

L'addiction névrosé


A force de "scroller" (faire défiler un contenu sur un écran numérique) sur twitter, fb ou snapchat, on fini par se comparer aux autres soit pour valider un statut social numérique valorisant notre ego et comblant nos réelles maux par une acceptation endogène rendant narcissique; soit pour finalement déprimer en regardant ce que les autres ont et pas nous. Les femmes sont aussi vulnérables face à des réseaux sociaux comme instagram sur lequel on voit constamment l'image d'une femme parfaitement taillée avec un visage, un maquillage et des formes quasi parfaites. Une anxiété sociale peut donc être développé face à des hommes ou des femmes les comparant à ces modèles de perfection qui sont la pour les faire miroiter. 

Dans un monde capitaliste qui se veut de plus en plus individualiste, chacun cherche à complaire son besoin de reconnaissance par l'intermédiaire des réseaux. Ce besoin fini par créer des troubles anxiogènes considérable. 










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