La dépression et le confinement (Partie I)
"La dépression est lorsque notre sentiment de tristesse est si intense, que l'on a le sentiment que l'on ne peut surmonter aucune épreuve pendant plusieurs jours voir plusieurs semaines, il est fort possible que ce soit de la dépression.
Les symptômes peuvent être soit cognitifs, physique, comportemental voir même émotionnels. Il faut donc souffrir de ces symptômes pendant pratiquement deux semaines. Cela se démontre aussi par une perte de plaisir ou par une humeur dépressive dans les activités qui nous intéressent habituellement. Un appétit changeant ainsi qu'une perte de poids drastique sont aussi des signes annonciateurs. L'insomnie ou une hypersomnie et/ou des envies suicidaires."
J'eus décris ces symptômes de la dépression dans l'article suivant parlant de l'approche de la dépression de l’être humain ainsi que des rappeurs qui sont des personnes qui s'expriment très rarement sur ce sujet : https://lavulgatefactice.blogspot.com/2020/05/letre-humain-les-rappeurs-et-la.html
La dépression étant rappelons le décrétée comme une maladie, elle touche bon nombre d'individus de tout age et cela de plusieurs manières et pour plusieurs raisons. Elle est en générale causé par un sentiment de solitude profonde voir d'incompréhension. L'individu se sentira esseulé, délaissé par les personnes qui l'entourent ne comprenant pas sa peine et sa douleur profonde. Un parallèle entre rappeurs et dépressions a été fait car ces derniers sont aujourd'hui les portes paroles du peuple. C'est Kid Cudi notamment qui eut ouvert cette voie, mais on en parlera dans un autre article.
Confinement et conséquence sur la santé mentale :
Le confinement placé en début d'année 2020 puis le déconfinement ayant suivi a sévèrement joué sur la santé mentale de beaucoup d'individus. La psychiatre Marion Leboyer travaillant à l'hopital Henri Mondor de Créteil est persuadé que les troubles psychologiques liés au confinement ne sont pas prêt de s'en aller et sont même là pour durer. De troubles anxieux et dépressifs se développent chez certains patients à cause du confinement ainsi que chez les soignants qui ont vécu des situations traumatisantes à souhait. Le chômage ne cessant lui aussi d'augmenter, les pensées suicidaires ont elles aussi augmentés dans un même temps.
Toute pathologie anxieuse ou dépressive lorsqu'elle entraîne un retentissement et des conséquences sur les capacités de fonctionnement sur la longue durée, un suivi doit être opéré. Les taches du quotidiens deviennent aussi beaucoup plus difficile qu'a l'accoutumée. Les personnes souffrant de dépressions sont déjà stressés et anxieuses au quotidien, le confinement couplé à la dépression saisonnière qui est une impression lié au changement d'heure et de saison décuple les pensées négatives et suicidaires.
Le sentiment d'appréhension et de solitude n'aura donc jamais été aussi intense. Les êtres humains sont aussi des êtres sociaux et doués de sentiments, ils ont besoin d’interactions pour se sentir exister ainsi que d'une validation sociale. On peut donc considéré d'une certaine manière le gouvernement fautif pour considéré majoritairement ses citoyens comme des employés et non des être humains a part entière. Le sujet est rarement évoqué voire même passé sous silence et on fait que si de rien n'était alors que beaucoup de personnes souffrent de ce non-dit.
Dépression chez les étudiants :
Le sentiment de solitude et d'incompréhension que j'ai précédemment évoqué s'est accru à cause de la crise sanitaire que nous vivons actuellement. Le fait d’être isolé de tous en plus de ne pas avoir une vision direct sur ce que l'on est sensé apprendre ni même se déplacer sur place pour ce qui touche à l'administratif est extrêmement angoissant. La demande de suivi psychologique a brusquement augmenté ces derniers mois avec des étudiants se rendant sur place pour pouvoir être suivi. Les listes d'attentes dans certains centres sont de plus de 300 étudiants.
De plus, les objectifs, rêves et volontés futures sont toutes mises en suspens pendant une période indéterminé. La crise du COVID 19 étant une crise sanitaire qui peut s'étendre sur plusieurs mois ou peut être plusieurs années, cette situation d'avenir sans lendemain parait de plus en plus longues voire interminable chez certain(e)s. Les étudiants vivent de base déjà des situations peu ragoutantes et extrêmement stressantes dans lesquelles on leur demande de réfléchir constamment sur le court long terme à leurs perspectives d'avenir, le confinement ainsi que les cours à distance engendré par la crise sanitaire brouille encore plus ces doutes qui s'intensifient au fur et a mesure de l'incompréhension vécu la gestion des gouvernements.
- Doit-on travailler à côté ?
- Comment travailler à coté dans un système de recrutement gelé ?
- Vais je réussir à trouver une alternance, un stage ?
- A qui dois-je m'adresser concernant mes questions administratives ?
- Comment vont se passer mes partiels ?
- Vais je réussir mes examens ?
- Comment suivre les cours via skype alors que je suis démoralisé ?
- Comment prévoir mon avenir alors que les règles communes changent d'une semaine à l'autre ?
Ce sont toutes les questions que peuvent être amenés à se poser les étudiants dans cette situation particulière. Le manque de socialisation joue aussi sur les 18-25 ans. Beaucoup d’élèves ont du mal à se concentrer avec les cours à distance ce qui rajoute un stress supplémentaire. La situation est aussi compliqué pour les étudiants sortant tout juste du lycée et devant s'adapter au rythme sans cadre de la fac et ceux terminant leurs études et ayant dû passer leurs examens en ligne sans aucune remise de diplôme.
La situation familiale de certains fait aussi qu'ils auraient préféré être en cours pour rester une partie de la journée loin de leurs problèmes familiaux tout en se sociabilisant avec leur camarades. Tous les jours de la semaine finissent par se ressembler.
"Je me sens seul"
Ce que Marcel, étudiant de Montpellier déclare. ( Lien ci-joint : https://www.youtube.com/watch?v=ikv0G18D_Q4)
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