Pourquoi la société moderne n'est pas adapté et ne respecte pas les femmes ?
La plupart des femmes le sentent et le perçoivent. Elles font partie d'une société sans réellement en être et sans que leur valeur ne soit respecté. Que ce soit les charges ménagères, la pression de devoir toujours être apprêté et les contradictions économiques. La peur du patriarcat et des hommes de manière général (C.f mon articles sur l'homme ou l'ours) Mais pour quelles raisons en sommes nous arrivés la ? Voyageons dans le passé pour analysons comment nous en sommes ce qui s'est passé.
1) Point de vue économique
Karl Marx, auteur du XIXè siècle avait théorisé la théorie de l'exploitation économique et la mécanique de la plus value. Selon lui, le capitalisme repose sur l'exploitation de la force du travail, la plus value. On omet de dire que l'entrée des enfants et des femmes dans le monde du travail constitue une spoliation autant pour les femmes que pour les hommes et une stratégie économique froide. En doublant la force de travail disponible on tire les salaires vers le bas tout en faisant augmenter la consommation. Deux adultes actifs sur le marché constitue plus de dépenses, de crédits...
La femme voulant donc faire des enfants et fonder un foyer se retrouve arracher à son foyer pour être aliéné à un patron en plus de son mari car le plus souvent cela reste les femmes qui s'occupent du foyer et qui prennent des congés maternités. L'homme quant à lui à toujours la même charge mental de subvenir au besoin du foyer en gagnant de moins en moins d'argent. Le capitalisme trompe et ment donc aux femmes comme Edward Bernays (célèbre propagandiste ayant écrit "Propaganda") répandant un simulacre de liberté à travers les cigarettes Lucky strikes.
Il n'était pas courant de voir des femmes fumer au XXè siècle, il a donc fait fumer des femmes en public pour mettre en avant le fait qu'elles avaient aussi le droit de fumer mais surtout pour doubler le chiffre d'affaire de la franchise. La société transforme donc les blessures des femmes en leviers financiers pour son propre profit.
2) Point de vue sociétale
Etre une femme aujourd'hui, c'est devoir se conformer aux attentes systémiques soit toujours être apprêté, devoir plaire, être désirable sans toutefois jamais franchir le pas infinitésimale entre charme et provocation. Etre trop dénudé c'est être dévergondé mais être trop habillé c'est être frigide. Une femme ne peut pas poursuivre uniquement sa carrière sans quoi on lui reprochera de ne pas pouvoir trouver de mari mais si elle souhaite dépendre d'un homme, elle risque d'une sa vie et de deux de devoir prendre des congés maternités et voir son salaire drastiquement impacté sur une période de temps déterminé. C'est une pression et un travail à plein temps qui ne dit pas son nom.
Les femmes doivent penser à la sante des enfants, à la prise de RDV, au ménage, repassage, cuisine, les anniversaires, vacances... Dans cette dynamique d'injonctions larvés, la société (notamment les hommes) demandent en plus aux femmes d'être indépendantes mais pas trop non plus, disponible émotionnellement et affectivement sans non plus créer de drama. L'égalité prôné n'a pas de sens dans un système ou la femme ne joue pas avec les mêmes armes.
3) Les alternatives
Comment peut-on donc réellement respecté un genre non reconnu à sa juste valeur ?
- Afficher ce système tacite et ne pas le nourrir.
- Reconnaitre que l'indépendance affiché cache souvent des traumatismes et une fatigue chronique
- Eduquer les hommes, non à se sentir coupable mais à éprouver de l'empathie envers les femmes.
- Proposer un système économique adapté permettant aux femmes de pouvoir travailler en fonction de leur cycle hormonal
Le respect se pratique subtilement par une écoute active, et l'humilité de reconnaitre que nous avons grandi dans un système biaisé. Les femmes ne peuvent pas être libre comme la société le dépeint tant du moment qu'elles continueront a être restreintes par les chaines contradictoires du patriarcat.
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